- pub
-
• 1925; mot angl. (1865), abrév. de public house « auberge »♦ En Angleterre et dans certains pays anglo-saxons, Établissement public où l'on sert de la bière et autres boissons alcoolisées. Les pubs de Liverpool. « Les pubs avec leurs vitres dépolies, leurs horaires insolites, m'effarouchaient comme des maisons de tolérance » (Gracq). — Par ext. En France, Bar, brasserie, café, dont le cadre, le décor évoque l'Angleterre. pub 2. pub [ pyb ] n. f.• v. 1965; abrév. de publicité♦ Fam. Publicité (II). Faire de la pub pour une marque. Les pubs à la télévision. Travailler dans la pub. Ça lui a fait de la pub. — Loc. Coup de pub : acte accompli dans le but de se faire connaître (souvent péj.).⇒PUB, subst. masc.[En Grande-Bretagne et dans quelques pays anglo-saxons] Établissement où l'on sert des boissons alcoolisées, ouvert à certaines heures et fréquenté essentiellement par une clientèle masculine. Je vous parle de cette chambre au-dessus du pub, et je ne l'avais pas encore louée quand s'est passé ce que je veux vous conter. « Ça devait être le lendemain soir de mon arrivée à Birmingham (...) » (LARBAUD, Barnabooth, 1913, p. 251).— P. ext. [En France] Bar, brasserie, café de décor, de style anglais. (Dict. XXe s.).Prononc.:[pœb]. Étymol. et Hist. 1913 supra; 1969 en France (L'Express, 5 mai, p. 129, col. 2 ds HUMBLEY t. 2, p. 670). Empr. à l'angl. pub (1865 ds NED), abrév. de public house « établissement public » (1574, ibid.) notamment dans la désignation d'un débit de boissons alcoolisées (1768, ibid.) passée également en fr. à propos des États-Unis ou de la Grande Bretagne (BONN., p. 111).1. pub [pœb] n. m.ÉTYM. 1925, Mac Orlan in Höfler; mot angl., 1865, abrév. de public house « auberge ». → Public-house.❖1 En Angleterre et dans certains pays anglo-saxons, Établissement public où l'on sert des boissons alcoolisées. ⇒ Bar, café.1 (Elle) ressemblait à une de ces damnées pochardes comme on en rencontre tant dans les pubs de Londres à la nuit tombante (…)B. Cendrars, Bourlinguer, p. 235.2 Savez-vous ce qu'ils cachent sous leurs airs tranquilles ? Vous n'avez sans doute pas vu leurs yeux et leurs dents briller quand ils sortent le soir des pubs où on les accepte.Michel Butor, l'Emploi du temps, p. 108.2 (V. 1960). Par ext. En France, Bar, café, dont le cadre, le décor évoquent (ou affectent d'évoquer) les pubs anglais. || « (…) ce couple d'artistes gauchisants dont il a fait connaissance en 1970, dans un pub du quartier Saint-Jean. » (l'Express, 5 déc. 1977, p. 84).————————2. pub [pyb] n. f.ÉTYM. V. 1965; abrév. de publicité.❖♦ Fam. Publicité. || Faire de la pub pour une marque. || Travailler dans la pub. || « Les archives, c'est la providence du journaliste. Après la pub, bien sûr » (Charlie-Hebdo, 12 janv. 1978, p. 3). || « En quelques semaines, la “pub” détrône un mot (…) Elle est devenue culture » (l'Information, 8 janv. 1973). || Ça lui a fait de la pub.♦ Une pub : une publicité, un message publicitaire.1 Une « pub » assez débile (comme sont les « pubs » cinématographiques dans la majorité des cas), mêle la vocifération triomphante au soupir de l'attente comblée (…)2 Si t'as l'œil méchant… Si tu as l'œil qui cherche, tu trouves toujours. Il y a les rides, le flétri et le flasque, ça pendouille… C'est la pub qui fait ça… — La pub ? — La pub. Les bonnes femmes ont toutes la pub sur le dos. Il faut qu'elles aient les plus beaux cheveux, la plus belle peau, la meilleure fraîcheur…É. Ajar (R. Gary), l'Angoisse du roi Salomon, p. 201.
Encyclopédie Universelle. 2012.